Senecio inaequidens, le Séneçon sud-africain, plante invasive ?
Séneçon sud-africain mais aussi Séneçon du Cap ou Séneçon de Mazamet.
Ce Séneçon est une plante rudérale, normalement thermophile, qui s’installe de manière très (trop) rapide aux bords des routes, chemins, bords des voies et friches ferroviaires et, bien évidemment, tout terrain inculte et abandonné.
Pionnière et opportuniste, c’est une plante qui se propage rapidement, crée des peuplements denses, mais surtout compétitifs et tend, petit à petit, à supplanter les espèces locales, espèces indigènes …
Donc, oui, le Séneçon du Cap est une plante (considérée) envahissante partout dans les régions où elle s'établit, où elle s’installe.
Très certainement introduite d'Afrique du Sud suite aux importations de peaux lainées, toisons contenant des graines, on parle de sa présence en France depuis les années 1930.
Problème ! En plus d’être envahissante, c’est une plante toxique, dans sa totalité, notamment pour les animaux de pâture et commence à poser problème pour l’élevage. Fraîche, la plante présente une certaine amertume qui éloigne le bétail, mais une fois séchée, elle perd cette amertume, mais pas sa toxicité.
Les animaux la consomment, mélangée au foin, et ingèrent les alcaloïdes contenus dans toutes les parties de la plante. Ces substances chimiques attaquent les cellules hépatiques de l’animal qui perd du poids.
Une plante qui se reconnaît très facilement à ses feuilles sessiles, persistantes, longues jusqu’à
Senecio inaequidens sur l'Inventaire national du patrimoine naturel